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Le blog qui n'aime pas les gens
22 janvier 2012

Connerie littéraire

Dolipran : tout le monde connait ce médicament. Mais c'est surtout le plus vendu en France. Et cela n'a rien de surprenant vu la quantité astronomique de conneries vues sur internet ou à la télévision ou entendues à la radio, il faut bien se shooter à ce médicament pour supporter cela. Et si encore ce flot de débilités n'était émis que par les journalistes ou les politiques (qui auront droit à leur petit article sur ce blog, sans doute même plusieurs. Leur stupidité ou leur manque clair d'objectivité est parfois tellement immense qu'un livre sur le sujet ferait passer une encyclopédie pour un livre de poche en comparaison.) Mais ne digressons pas sur un chemin littéraire revenons à nos moutons de Panurge.

Avant l'essor d'internet, la connerie se montrait beaucoup moins. On y avait droit tous les jours ou presque, mais cela restait dans la limite du supportable. Désormais tout le monde étale sa connerie profonde via des vidéos ou des commentaires, montrant au monde à quel point il ou elle est con(ne). Ce dont, nous nous passerions bien, je vous l'accorde. Aussi distrayant que cela puisse être, trop de connerie tue la connerie. Quand on parle, une connerie peut survenir à tout moment dans la conversation. Personne n'est à l'abri. Voulue ou non, soit elle fait rire, soit on la regrette, voire les deux. Mais dans l'absolu, c'est compréhensible. La parole, c'est souvent instinctif, En revanche, écrire des conneries, ça l'est beaucoup moins. On a toujours le temps de réfléchir à ce que l'on va écrire. La première forme de connerie qui saute aux yeux, c'est le sms. Si écrire ce langage, quasi-incompréhensible pour le débutant et qui provoque une crise cardiaque à sa vue ou une hémorragie cérébrale à sa lecture pour ton bon amateur de français même moyen, est utile pour économiser son crédit de téléphone, au combien toujours trop cher est à même d'être expliqué, voir excusé. Sur internet, ça le devient beaucoup moins. Soit la personne est une quiche en français depuis l'école primaire et encore, il y a écrire mal et ça. Soit c'est une grosse feignasse qui méprise ouvertement ses congénères, ce qui est bien triste. Oui, elle les méprise, parfaitement, parce qu'elle est totalement consciente d'écrire aussi mal. Envoyez une lettre de motivation écrite en sms et vous êtes sûr(e) de continuer à toucher vos allocations chômage et/ou de squatter chez vos parents.

Une fois, le tri de ce type de commentaires (d'article de presse, de vidéos, d'images, de messages dans des forums)fait, vient une autre forme de connerie, la haine de l'étrange, surtout présente dans les articles de presse. C'est bien connu que c'est forcément une personne différente, d'origine étrangère, d'une autre confession, d'une autre manière de vivre, qui est forcément responsable de tous nos maux. C'est vrai puisque ça date depuis si longtemps, à sacrifier humains et/ou animaux, ou brûler les gens sur des bûchers, sans oublier les horreurs de la seconde guerre mondiale. On en vient à regretter de comprendre ce que l'individu à écrit, tellement c'est nauséabond. Il est bien connu qu'en période de troubles, il convient de manipuler la colère d'autrui à des fins douteux. Les charognards aiment l'odeur d'une société en plein chaos. Nous reviendrons sur ce type d'individu plus en détail. Ce genre de conneries est tellement d'une autre dimension, d'un autre temps, que ça mérite que l'on s'y attarde un peu.

Un bon coup de balai plus tard, il vient les commentaires sans intérêt aucun. Blague compréhensible par un petit groupe de personnes, voir uniquement de la personne qui l'a écrit, on appelle cela une private joke pour celle et ceux que ça intéresse. Message divers et variés sans rapport aucun avec le sujet concerné. Les exemples sont multiples et peu intéressants.

Une fois un dernier de balayette de fait, on peut discuter sur le sujet avec respect, voir humour avec des personnes, certes opposés à son avis, mais suffisamment ouvertes d'esprit et pas trop fainéantes pour discuter.

Comme nous pouvons le constater, chère lectrice ou cher lecteur, ô combien assidu(e), que la connerie vient le plus souvent d'un abus de fainéantise, difficilement supportable, mais compréhensible. Mais il peut venir d'un manque de réflexion ou de franches mauvaises intentions qui sont à balayer d'un revers de main. Si l'être humain est la créature la plus évolué sur Terre, elle n'en reste pas moins la plus conne.

Vous reprendriez bien un cachet ?

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